Pourquoi trop râler est mauvais pour la santé

undefined 12 mai 2016 undefined 02h00

Rachel Thomas

On a tous dans son entourage un proche qui passe sa vie à se plaindre. Des petites choses sans importance comme le mauvais temps ou les pannes de métro aux choses plus énervantes comme les ragots, cette personne trouve toujours une raison pour être relou. Non seulement elle fatigue la personne qui subit ses plaintes, mais elle met aussi sa propre santé en danger, c’est scientifiquement prouvé. Donc stop maintenant, ok ?

Tu penses que bitcher sur ton mec qui ne fait pas assez d’efforts te fait du bien ? A première vue, oui. Mais sache qu’à la longue, c’est probablement tout l’inverse. Râler nuit gravement à notre santé, comme le confirme les travaux du psychiatre américain Steven Parton.

L’explication est toute simple. Plus une pensée est rabâchée, plus on la retient, car le chemin parcouru par cette idée a été enregistré par notre cerveau. Et encore plus avec les pensées négatives. Donc plus vous repensez et partagez avec autrui une contrariété, plus cette pensée vous hante. Résultat, vous broyez du noir. Un cercle vicieux pessimiste qu’on pourrait facilement éviter en parlant de choses positives.

Et le pire ? Cette négativité est super contagieuse. Nos proches à l’écoute, si tant est qu’ils soient emphatiques, vont puiser notre énergie, qu’elle soit bonne ou mauvaise. « Se plaindre auprès des autres reviendrait à péter dans un ascenseur alors que vous êtes enfermé avec eux » avance même le psychiatre. Une drôle de métaphore que le Bonbon juge bon de partager !

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Plus scientifiquement parlant, se plaindre génère de l'anxiété puisqu’on libère l’hormone du stress, le méchant cortisol. Et cette hormone, notre corps n’en veut pas ! Système immunitaire défaillant, augmentation des risques de crise cardiaque, de diabète ou d’obésité… le stress peut même nous tuer.

Un conseil : chassez les idées noires, et par la même occasion les personnes négatives de votre entourage. Et si vous vous reconnaissez dans cet être râleur, ne soyez pas étonné de ne plus être invité aux soirées

(source : revue de psychologie Psychpedia)