Un nouveau label pour les restaurants anti-gaspi

undefined 13 octobre 2017 undefined 14h57

Rachel Thomas

Lundi 16 octobre, on fêtera la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. A cette occasion, un label "Restaurant Engagé Anti-Gaspi" verra le jour pour valoriser les restos qui luttent contre le gaspillage et pour l’environnement.


"Restaurant Engagé Anti-Gaspi", lancé par l’association Framheim, est le premier label reconnaissant les efforts des restaurateurs français en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire. Pour être éligible, il faut bien sûr remplir quelques cases et surtout faire du bien à la planète. Les qualités peuvent être multiples : formation des équipes, tri et valorisation des biodéchets, recyclage, sensibilisation des clients, offre adaptée à tous les appétits…

Les honorables restaurateurs qui décrochent le label pourront profiter de cinq avantages : 

- la réduction des coûts de production par les actions entreprises pour obtenir le label
- une image responsable
- une fidélisation des clients et collaborateurs
- la conformité avec la législation
- un impact sociétal et environnemental


Les fondateurs de Framheim sont partis du constat que trop souvent, le problème du gaspillage alimentaire n’est abordé que sur sa phase finale (que faire des quantités de déchets / que faire de ses poubelles). Avec sa devise « Le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne produit pas », la société Framheim conseille les restaurateurs dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en s’attachant à les aider à ne pas remplir leurs poubelles, plutôt qu’à leur dire comment les vider.


Pourquoi ce label ?

« Les consommateurs sont aujourd'hui à la recherche de sens. Aller au restaurant est un acte social à plus d'un titre. Les clients de demain choisiront leur restaurant sur des critères clairs de responsabilité sociétale et environnementale. Nous avons d'ailleurs observé qu'après le bio, c'était la lutte contre le gaspillage qui apparaissait comme le deuxième critère différenciant pour les consommateurs, lorsqu'ils doivent choisir entre deux restaurants ayant une offre similaire », explique Dominique Brechon, co-fondateur de Framheim.

Parmi les restaurants déjà présents, Simone Lemon, qui achète des fruits et légumes non conformes aux normes de calibrage et les sublime dans des recettes gourmandes et généreuses et Freegan Poney, qui utilise les invendus du marché de Rungis pour en faire des repas à petit prix (6€ le menu). 

En avant l'anti-gaspi !