Le dernier texte du quinquennat consacré à la question environnementale va se discuter à l’Assemblée nationale ce 29 mars 2021. Les membres de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) et déjà 86 associations militantes comme Alternatiba, Extinction Rebellion, Greenpeace ou encore la Ligue des Droits de l’Homme estiment que le projet de loi « Climat et résilience » n’est pas du tout réaliste face à l’urgence climatique.
Un manque d’ambition écologique et de justice sociale
En appelant à une « vraie loi climat », la Convention et les associations appellent les député.e.s à prendre leurs responsabilités lors de leur séance qui débutera le 29 mars. Ils devraient alors renforcer deux aspects des articles du projet de loi : l’ambition écologique, dans « la rénovation thermique des bâtiments, de la réglementation de la publicité et de l’utilisation des engrais azotés, du recours aux menus végétariens dans la restauration collective, de la lutte contre l’artificialisation des sols, de la limitation des vols intérieurs en avion ou la responsabilité climat des grandes entreprises », et la justice sociale, pour que la transition écologique soit accessible à toutes et à tous.
A vous de jouer maintenant !
— Agnès (@AgnesCatoire) March 3, 2021
Le #28mars, la veille du passage de la #LoiClimat au Parlement, marchons pour exiger une #VraieLoiClimat
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Dernière chance
Après la crise des Gilets Jaunes, le président Emmanuel Macron avait décidé de créer la Convention Citoyenne pour le Climat pour proposer de manière plus démocratique des mesures pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le 28 février dernier, les membres de la CCC avaient attribué une note de 3,3/10 à l’action gouvernementale en réponse à leurs 149 mesures proposées. Cet appel à la mobilisation populaire le dimanche 28 mars, la veille de l’examen du texte à l’Assemblée nationale, est la dernière chance qu’iels donnent au gouvernement pour qu’il se rattrape.