Les avantages du confinement : la nature reprend ses droits dans les villes

undefined 18 mars 2020 undefined 13h01

Sarah Leris

Ce sont des images surréalistes, de celles qu’on n’aurait jamais pensé (re)voir un jour. Les ville désertes, comme photographiées en pose très longue, à l’ancienne. Pas un humain dans les rues. Paris, Bordeaux, Lille, et avant ça Venise, Rome, Bologne, précédé de Wuhan et de toute la Chine, le confinement gagne du terrain. S’il est handicapant pour la plupart d’entre nous, il a aussi des bons côtés, comme celui d’un retour de la faune et de la flore dans les villes.

Les photos de l’eau complètement claire de Venise font le tour du monde. Car il suffisait que le tourisme et les bateaux s’arrêtent quelques jours pour que la pollution baisse. Avec la diminution du nombre de piétons, de la circulation dans les canaux, des touristes et les musées fermés, les rues, les places et surtout les canaux de Venise sont plus propres, si bien que les poissons sont visibles à l’œil nu, quand l’eau était auparavant sombre et opaque.

Si la pollution baisse dans toutes les zones de confinement, c’est aussi la faune qui reprend ses droits. Toujours à Venise, les habitants ont pu apercevoir des cygnes (partis depuis longtemps) se baignant dans les canaux d’habitude remplis de gondoles transportant des touristes.

À Rome, ce sont des canards qui ont été observés faisant trempette dans la fontaine de Trévi dans le plus grand des calmes. Et plus au Sud, en Sardaigne, des dauphins ont été aperçus dans les ports désormais abandonnés. Enfin, dans plusieurs villes italiennes, des familles de sangliers ont élu domicile en pleine rue, des mamans avec leurs bébés, et c’est beaucoup trop mignon.