La baisse de la pollution aurait déjà sauvé 11 000 personnes en Europe

undefined 7 mai 2020 undefined 12h36

Morgane Espagnet

Depuis le début du confinement général, le 17 mars dernier, la présence du dioxyde d’azote dans l’air a complétement chuté. Cet impressionnant changement s’explique par le ralentissement de l’activité industrielle et des transports dû aux mesures de confinement. D’après le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA), la chute de la pollution aurait ainsi permis d’empêcher 11 000 décès en Europe, 1,3 millions d’arrêts de travail en moins, 6 000 nouveaux cas d’asthme chez les enfants, 1 900 visites aux urgences à cause de crises d’asthme aiguës et 600 naissances prématurées.


1 200 morts évités en France

Les chercheurs de l’étude expliquent que la diminution d’environ 40 % du niveau moyen de dioxyde d’azote et de 10 % des particules fines dans l’air ont permis de sauver environ 11 000 personnes en Europe dont 1 200 en France. L’Allemagne est quant à elle le pays européen le plus concerné avec plus de 2 000 personnes sauvées. « Les bienfaits inattendus des mesures prises contre le coronavirus montrent à quel point la pollution de l’air est nuisible à notre santé et à quel point ses effets sur la santé sont négligés », affirme Lauri Myllyvirta, analyste en chef au CREA à The Guardian. « Une fois cette crise du Covid-19 terminée, il faudra pérenniser cette amélioration de la qualité de l’air en mettant en place des systèmes de transport et d’énergie propres ». Car en plus d’être nocive pour la santé, la pollution de l’air est aussi un facteur aggravant pour les malades du Covid-19.

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