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Grande nouvelle venue d’Outre-Atlantique. Le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, vient d’annoncer l’interdiction de vente et de fabrication de fourrure à partir de 2023. Le pays devient le premier à prendre une telle mesure dans toute l’Amérique du Nord.
Victoire ! Dès 2023, plus de fourrure en Californie. C’est la good news de la semaine, puisque Gavin Newsom vient de signer une loi faisant de son Etat le précurseur en matière de bien-être animal. Plus de piégeage de fourrure, plus de vente de fourrure, plus d’animaux sauvages comme les tigres et les ours dans les cirques. Une mesure qui s’applique autant aux vêtements qu’aux chaussures ou aux sacs à main.
Cet arrêt signe un immense pas en avant dans le combat contre la souffrance animale. La Californie, toujours en avance sur cette question, a été applaudie par les asso de protection animale, et huée par les lobbies américains de la fourrure. La loi toutefois ne s’applique qu’aux nouveaux produits et pas à ceux déjà utilisés, les friperies californiennes pourront donc toujours vendre des fourrures déjà portées et vieilles de plusieurs décennies.
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Seul inconvénient, la loi californienne ne s’appliquera qu’aux animaux sauvages. Ce qui signifie que des matières comme le cuir de vache, mais aussi la fourrure de chien, de chat, de cerf ou de chèvre seront, elles, encore tout à fait légales. En revanche, elle interdit désormais aux cirques d’utiliser des animaux sauvages dans leurs spectacles
Pour suivre le mouvement, de nombreuses marques de haute couture ont annoncé qu’elles abandonnaient la fourrure. C’est le cas de Gucci, Versace ou encore Maison Margiela, parmi d’autres... En cas d’infraction, une fois la loi en vigueur, une amende de 25 000 dollars est encourue.
Il devient urgent pour d’autres pays de suivre l’exemple de la Californie, quand on connait les conditions de fabrication de la fourrure. En effet, nombreuses sont les associations de protection animale qui dénoncent les dessous de la fourrure, dont L214 en France, qui s’est infiltrée dans un élevage de Vendée en novembre 2017. Les images insoutenables montrent des visons emprisonnés dans des cages toute leur vie, qui tournent en rond, qui s’automutilent, qui vivent dans leurs excréments et qui deviennent fous, avant d’être gazés ou électrocutés puis dépecés.
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Aujourd’hui, aucun projet de la sorte n’est en cours en Europe, mais le groupe de défense Direct Action Everywhere travaille à en faire adopter un dans l’Oregon. Pour rappel, le secteur français de la fourrure représente un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. À quand la fin, la vraie ?